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Zéro8
de François Escofier - Adaptation Yannick Chignier et Valérie Jallais

Tout public à partir de 12 ans ; Durée 1h15

Le récit

Une femme tient un journal au présent d’une courte période de sa vie, depuis son arrivée dans un « centre d’entrainement », recrutée pour un « projet » dont elle sait peu de choses, jusqu’à sa mort volontaire.

L’entrainement physique et psychologique est intense. Au fur et à mesure, elle découvre qu’elle a été « modifiée » et que la mission qui va lui être confiée la transforme en bombe humaine. Il s’agit de détruire le commandement militaire d’une autre nation. Elle décide de retourner l’arme contre ceux qui l’ont recrutée, revient au centre de formation et se fait exploser.

 

Le spectateur est placé devant un récit troué, elliptique, court et rapide. Nous ne savons rien des motivations qui ont amené cette femme à s’engager dans un projet qui la coupe de l’extérieur. Le sait-elle elle-même, préfère-t-elle le taire ? Se le taire ?

Nous ne savons pas dans quel pays ça se passe, si ça se passe aujourd’hui ou dans un future plus ou moins proche. Nous ne savons rien des belligérants, de ce qui les oppose. Est-ce important ?

Cette histoire pourrait se passer dans n’importe quel pays ayant atteint un niveau de technologie avancé ; une société où les êtres humains sont si seuls et désorientés qu’une simple vague promesse d’un projet un peu « grand » peut les mener à s’engager dans n’importe quoi. La recherche militaire sur les applications de l’intelligence artificielle existe. La montée de tous les extrémismes également.

Ce récit est une fable qui nous met en garde.

Fantôme

Pourquoi cette femme parle-t-elle au présent de ce qui lui arrive jour après jour ?

Elle ne s’adresse à personne d’autre qu’à elle-même. Quelle est pour elle la fonction de cette parole ? Pur monologue théâtral dans la tradition des tragédies classiques, retour d’expérience sous hypnose ou expression d’un fantôme sortit d’un nô japonais ? 

Dans les contes et légendes, le fantôme personnifie l’âme d’une personne décédée, souvent de mort violente, qui n'a pas trouvé le repos et hante définitivement le lieu où il est mort. 

Nous tirons ce fil. La mise en mot est alors pour le personnage une tentative de trouver un sens, une issue, pour disparaître enfin. Mais il n’y a pas résolution possible : il manque des bouts, des clefs, des souvenirs, une distance qui permettrait au personnage de comprendre. Peut-être est-ce le début qui lui manque justement : comment est-elle arrivée là et pourquoi ?

Création février 2025

Production Compagnie Premier Baiser

Avec : Yannick Chignier

Mise en scène et scénographie : Valérie Jallais

Création sonore : Christine Moreau

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Yannick Chignier 

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Valérie Jallais

Répétitions dans le bois du ferrier 

Avec cette création, Valérie Jallais revient sur le sujet du transhumanisme déjà abordé en 2022 avec la lecture-spectacle du livre de Marie Darrieussecq Notre vie dans les forêt.

Dans le cadre de ce projet, un atelier d’écriture était proposé qui n’a pu avoir lieu. Avant la date de l’atelier, le seul inscrit, un habitant du territoire, s’était mis à écrire… Il nous a offert ce texte. Celui-ci a d'abord été lu dans le cadre de l’atelier lecture : le projet était né.

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Téléphone : 06 22 76 74 77

cie.premierbaiser@gmail.com

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